13 novembre 2008

La vie est Bell

Maman a été transférée de chambre, lundi le 3 novembre dernier. Du même coup, il a fallu faire rebrancher son téléphone dans sa nouvelle chambre. Or, samedi dernier, j’adressais ce message à ma sœur Lolo, ainsi qu’à ma belle-sœur, Francine.

Chapitre 1...

Comme vous savez, hier, j'ai passé près d'une demi-journée avec au moins une demi-douzaine de représentants de Bell Canada, la plupart des Créoliens dont l'accent était si accentué et difficile à comprendre, qu'il m’a fallu leur demander de répéter souvent.

Inutile de vous dire, à quel point, je suis honteuse de laisser paraître un préjugé à tendance aussi raciste, à l'égard de mes semblables. Mais, difficile d’être calme et sereine quand une situation aussi cacophonique, surréaliste, voire kafkaïenne vous met «en transe» ... !

Difficile surtout d'échapper à cette faiblesse humaine, lorsqu'on fait affaire avec une compagnie aussi détestable, autrefois si arrogante et si méprisante, qu'elle n'a pas encore fini de digérer tout le tort (et l’humiliation) d'avoir perdu le monopole que la concurrence lui a ravi depuis.

Pour en revenir à ma longue marche dans l'enfer de Bell, incroyable, mais vrai! Le pire, c'est qu'à force de changer et de passer de l'un à l'autre, pendant des heures, à répéter à chacun (e) le même baratin au sujet de mon appel (ex: je-suis-la-fille-de-ma-mère-qui- a-été-transférée-de-chambre-à-son-centre-d'accueil, etc, etc, etc), j'en suis venue à vouloir me transformer en terroriste ou en kamikaze … Question de faire sauter leur siège social, peu importe où qu'il se trouve, à Laval, Montréal, Port-au-Prince ou Tombouctou. C'est pas peu dire. Ce que je peux avoir honte de moi, Seigneur!

Chapitre 2 ...

Mais, ce que vous ne savez pas, c'est que j'ai eu autant de misère avec Bell, lorsque maman est arrivée à son Centre d’accueil, en juin dernier. J'ai passé les mois de juillet, août et septembre à parlementer avec leur(e)s représentant(e)s, afin de régler un problème de facturation suite à son déménagement.

Alors que je croyais finalement en avoir terminé une fois pour toutes en octobre dernier, voilà qu'hier après-midi, je reçois un appel d'une employée d'une agence de recouvrement, qui m'annonce de la compagnie Bell a fait affaire avec eux afin de recouvrir la somme de 103.99$ qu'ils prétendent que je n'ai pas ENCORE payée.

Os …. ! J'ai payé, dépayé, repayé pendant trois mois, et la Caisse Pop en a fait autant, tab …! Toujours est-il que, j'ai dû courir chez Jean Coutu avec en mains, tous les comptes de Bell depuis le mois de juillet dernier pour faxer au plus sacrant le dossier au complet: en tout huit (8) pages ...! Ça m'a coûté 5.00$.

Coudonc! Avec qui pensez-vous qu'on fait affaire, chez Bell ... ? Des abrutis, des débiles, des minus, ou quoi? Si ça continue, quant à moi, vous allez être obligés de m'enfermer à L-Hippolythe-Lafontaine, avant les Fêtes ... !

Chapitre 3 ...

J'en arrive à vous dire ceci: maman n'a pas encore le téléphone, et cela depuis mercredi, le 5 novembre ... ! D'ailleurs, c'est la raison pour laquelle, j'ai vécu la journée d'hier.

Alors, il semble qu'il faut qu'un technicien se présente au Centre durant les heures où il y a quelqu'un pour lui ouvrir la porte de l'endroit, où seraient toutes les connexions téléphoniques du centre. Et ça n'a pas été encore fait. Cela sera fait entre 8 h et midi, lundi.

Or, comme je ne serai pas chez-moi jusqu'à mardi (je m'en vais à Lachine, puis à Trois-Rivières jusqu'à mardi), j'ai laissé le numéro de téléphone de R. et Francine, au cas où on aurait besoin de rejoindre quelqu'un de la famille à ce sujet-là.

Bon. Je vous laisse là-dessus. Moi, j'ai mal au coeur.

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