Les sept vies de maman s’étiolent de fois en fois. En sommes-nous à sa sixième? Ou bien encore à sa septième? Enfin, peu importe. Laissons le Ciel s'occuper de ça!Mais cette dernière fois, lui avoir sauvé la vie à mon tour, n’était-il pas un peu comparable au geste de la pompière qui sort des flammes, en tenant dans ses bras une victime d’incendie? En moins spectaculaire, bien sûr, puisqu'il s'agissait tout simplement de l’enfer du système.
Dans les premiers jours, prendre soin de maman a nécessité presque trois-quarts de travail. Comme tu sais, elle a beaucoup maigri et est devenue tellement fragile, que je n'avais pas le choix de m’inquiéter sans cesse pour elle. Oh certes, elle mangeait, mais à peine.
Par contre, son moral était bon. Elle acceptait maintenant, après mille et un tourments, le fait de quitter son appartement. D'ailleurs, plus sereine, elle entrevoyait désormais s’en aller vivre dans un endroit plus adapté à ses besoins. Là, où elle n’aurait plus à s’occuper, ni de ses repas, ni de ses médicaments, entre autres. Or, il nous restait maintenant à lui trouver ce nouveau havre de paix.La chance nous a souri, mon amie! Enfin, on l’espère.
À toi pour toujours,
May West
Aucun commentaire:
Publier un commentaire