Après plus de quarante-cinq jours d’attente, bien qu’entre-temps, on m’ait fait part de certaines conclusions par téléphone, il y a effectivement eu une erreur dans le choix de l’antibiotique prescrit à maman, à l’urgence d’un hôpital régional, en juillet dernier.
Le Cipro demeure un antibiotique de choix, lors d’une infection urinaire. Cependant, comme maman prend du Coumadin, il existe une interaction entre ces deux médicaments. L'enquête auprès de la pharmacie le confirme. Or, « Le docteur ******** a donc reconnu avoir exceptionnellement omis de vérifier l’interaction en cause. Il le regrette et vous remercie d’avoir porté vos inquiétudes à son intention. Une notre sera versée à son dossier professionnel. »
Va, pour la note au dossier!
Toutefois, pour ce qui est de l’heure indue pour le congé de maman, le rapport affirme qu’aucune règle n’oblige un patient à quitter l’hôpital au milieu de la nuit. En outre, on apprend que si le patient ou son représentant fait part d’un problème pour le retour à domicile durant la nuit, il est possible de rester à l’hôpital. Ah bon! Mais la plupart des patients, bien que fatigués, choisissent de retourner à la maison. Ça, on peut les comprendre. Mais le cas de maman était différent.
Il est clair, mon amie, qu’on ne nous a pas donné le choix (ni même dit que nous en avions un ...!), par exemple, de la laisser là où elle était pendant quelques heures, de sorte qu'elle puisse se reposer en attendant qu'on vienne la chercher, plus tard dans l'avant-midi. Au contraire, la procédure était formelle et, dans toute sa rigidité, a permis à une vieille dame de quatre-vingt-six ans de quitter l’hôpital dans un état pitoyable et en plus, avec une sonde, je le répète.
Donc, mon amie, vu que ce dernier point ne satisfait pas à mes attentes, je me vois contrainte de présenter une autre plainte, cette fois-ci, concernant mon droit à l'information sur le choix qu'on ne m'a pas proposé, cette nuit-là.
À toi pour toujours,
May West
Le Cipro demeure un antibiotique de choix, lors d’une infection urinaire. Cependant, comme maman prend du Coumadin, il existe une interaction entre ces deux médicaments. L'enquête auprès de la pharmacie le confirme. Or, « Le docteur ******** a donc reconnu avoir exceptionnellement omis de vérifier l’interaction en cause. Il le regrette et vous remercie d’avoir porté vos inquiétudes à son intention. Une notre sera versée à son dossier professionnel. »
Va, pour la note au dossier!
Toutefois, pour ce qui est de l’heure indue pour le congé de maman, le rapport affirme qu’aucune règle n’oblige un patient à quitter l’hôpital au milieu de la nuit. En outre, on apprend que si le patient ou son représentant fait part d’un problème pour le retour à domicile durant la nuit, il est possible de rester à l’hôpital. Ah bon! Mais la plupart des patients, bien que fatigués, choisissent de retourner à la maison. Ça, on peut les comprendre. Mais le cas de maman était différent.
Il est clair, mon amie, qu’on ne nous a pas donné le choix (ni même dit que nous en avions un ...!), par exemple, de la laisser là où elle était pendant quelques heures, de sorte qu'elle puisse se reposer en attendant qu'on vienne la chercher, plus tard dans l'avant-midi. Au contraire, la procédure était formelle et, dans toute sa rigidité, a permis à une vieille dame de quatre-vingt-six ans de quitter l’hôpital dans un état pitoyable et en plus, avec une sonde, je le répète.
Donc, mon amie, vu que ce dernier point ne satisfait pas à mes attentes, je me vois contrainte de présenter une autre plainte, cette fois-ci, concernant mon droit à l'information sur le choix qu'on ne m'a pas proposé, cette nuit-là.
À toi pour toujours,
May West
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